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Bulletin arbo bio

Ce bulletin informe sur le développement actuel des maladies et des ravageurs principaux ainsi que sur les possibilités de prévention et de lutte directe.

Bulletin arbo n°6 / 29.04.2024

Tavelure et oïdium sur fruits à pépins

Les précipitations de ces dermiers jours ont généré des risques d'infection variables selon les régions. L'humidité relative elevée est également propice à l'oïdium. De plus ce milieu de semaine annonce un nouvel événement pluvieux, consulter les modèles de prévisions de la tavelure RIMpro et Agrométéo pour positionner les traitements au mieux :
- en préventif (également contre l'oïdium) : Mycosin 8 kg/ha + Soufre 5 kg/ha
- en stop : soit Curatio max. 19,6 L/ha sur feuillage humide, soit bicarbonate de potassium de 4,8 à 5 kg/ha + Soufre 4 kg/ha.
Pour diminuer le risque de propagation de l'oïdium, procéder également à la taille et l'exportation des chandelles oïdées dès que possible.

Moniliose des fruits à noyau

Eliminer les dégâts visibles. Pas de lutte directe possible contre la moniliose des fruits.

Ravageurs des fruits à pépins

Après la floraison, prévoir les contrôles post-floraux dans vos vergers.
-    Anthonome du pommier : les premiers fruits atteints sont facilement reconnaissables à leur forme de clou de girofle. Noter les parcelles avec présence pour une intervention au stade B-C l’année prochaine
-    Bactériose du poirier : les fruits sont marqués de formes circulaires noires et ne grossissent pas. Les inflorescences des rameaux atteints sèchent et noircissent progressivement et peuvent gagner l’entièreté du rameau. Couper et brûler le plus vite possible les organes infectés.
-    Cécidomyie des poirettes : les  larves  se  développent  à l’intérieur  des  poirettes,  leur  donnant une  forme  caractéristique  de  «calebasse».  Les  fruits  les  plus  atteints  noircissent et tombent. Comme moyen de prévention, enlever les fruits atteints du verger.
-    Cécidomyie des feuilles : les jeunes feuilles sont enroulées longitudinalement, leur limbe s'épaissit, devient rigide et cassant. Eliminer et brûler les pousses attaquées.
-    Cheimatobies brumeuse : morsures grossières sur les feuilles et les fruits, cette chenille se déplace lentement et forme un arc avec son corps. Seuil de 10-15 chenilles par inflorescence. Possibilité de lutte avec un produit à base de Bacillus thuringiensis; le Neem a un effet partiel.
-    Hoplocampes du poirier, pommier et prunier : larve de couleur crème pâle avec une tête et un bouclier caudal de couleur noire. Intervention après la floraison à l’aide d’un produit à base de Quassia, avec un haut volume d’eau et si possible par temps chaud et sec. Noter les parcelles avec présence pour le contrôle l’année prochaine.
-    Phytope du poirier : renflement, pustules plats sur feuilles et fruits. Noter les parcelles pour une intervention après la récolte avec du soufre si le seuil de 10 % de pousses attaquées sur 50-100 est dépassé.
-    Puceron cendré : feuilles enroulées renfermant des pucerons de couleur gris-brun à rose. Contrôler et éliminer si besoin les drageons. Seuil de tolérance 1 fondatrice sur 100 inflorescences sur jeunes plantations, 2-3 chez les arbres en production. Lutter avec du Neem (attention à la phytoxicité sur certaines variétés de poiriers) ou des savons.
-    Puceron lanigère : colonies denses et compactes de pucerons foncés émettant des sécrétions blanches et laineuses. Contrôler les blessures et les fissures des troncs et couper les rameaux atteints ou enlever les colonies à l’aide d’une brosse. Dès que les premières colonies sont visibles, bien recouvrir l’arbre et le tronc d’un mélange de pyrèthre et d’huile 3 fois à 3 jours d’intervalle.
-    Psylle du poirier : œuf blancs à jaune très clair juste après la ponte, puis jaune-orangé à maturité. Les jeunes larves sont jaune-orange puis plus foncées, elles sécrètent un miellat abondant et se tiennent généralement par groupes sur les jeunes feuilles et sommets des pousses. Sur larves utiliser un savon en veillant à appliquer le produit à haut volume d’eau.
-    Sésie : la larve forme des galeries irrégulières sous l’écorce, généralement à la base du tronc. Suspendre environ 10 pièges par ha d’un mélange appât avec 50% de jus de pomme, 35% d’eau, 15% de vinaigre.

Ravageurs des fruits à noyau

Contôler également la présence d'hoplocampes et pucerons.
Si le seuil de 5% de pousses attaquées par le puceron noir du cerisier est atteinte, intervenir avec du Neem.
Pour le puceron vert du prunier, le seuil se situe entre 3-10% des pousses atteintes, utiliser du savon potassique et/ou du pyrèthre. Contre l'hoplocampe, s'il est présent également au-delà du seuil de 80-100 individus par piège et selon la charge en fruits, employer de l'huile de Quassia ou du pyrèthre.

 

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Bulletin arbo n°5 - 17.04.2024

Maladies fongiques des fruitiers à pépins

D'après les modèles, le risque d'infection de la tavelure est important à extrême ces prochains jours, malgrès des températures plus fraiches. En effet, le stock d'ascospores mures est très important et une période humide prolongée est attendue. Bien surveiller les prévisions des risques pour placer les traitements au plus proche des infections : RIMpro et Agrométéo.
Dans la mesure du possible, il est conseillé de protéger les pluies contaminatrices en préventif avec un mélange Mycosin 8 kg/ha + Soufre 4 kg/ha. Ce mélange amène aussi une protection partielle contre le feu bactérien.
Si cette protection est lessivée et selon le risque enregistré, ré-intervenir en stop (dans une période de 300 degrès heures après l'infection) avec soit Curatio 18 L/ha maximum, soit Bicarbonate de potassium 4,8 kg/ha à 5 kg/ha + Soufre 4 kg/ha. 
Coupler la protection des vergers contre la tavelure avec l'oïdium, à l'aide de soufre 4 kg/ha.

Maladies fongiques des fruitiers à noyau

Afin de protéger les arbres contre différentes maladies, comme les monilioses sur fruits, l'oïdium ou la maladie criblée, utiliser des mélanges soufre + Mycosin ; soufre + bicarbonate de potassium ou soufre + cuivre (en veillant à respecter les doses de cuivre métal annuel autorisées).

Moniliose des fleurs et rameaux de l'abricotier

Les dégâts de moniliose commencent à être visibles (voir photo), il est intéressant de couper et éliminer les pousses atteintes afin de limiter la propagation du champignon.

Hoplocampes

Après fleur et selon les quantités d’insectes piégés (seuil de 80 à 100 adultes par piège), possibilité d’utiliser le Quassan, avec effet partiel sur les pucerons .

Contrôle du puceron vert du prunier et du puceron noir du cerisier

Réaliser un contrôle en fin de floraison en apportant une attention particulière aux jeunes arbres et aux arbres plus faibles. Le seuil de tolérance est de 3% des tiges attaquées dans les jeunes vergers et jusqu'à 10% dans les vergers agés. En cas de nécessité, il est possible d’employer les acides gras (Natural, Siva, etc) à haut litrage 1000l/ha en conditions chaudes et ensoleillées et si l'attaque est vraiment sévère, le pyrèthre (Parexan N et Pyrethrum FS). Sur cerisier, le Neem-Azal TS est également autorisé.

 

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Bulletin arbo n°4 / 05.04.2024

Maladies fongiques des fruitiers à pépins

Le risque tavelure est variable selon les régions, mais le stock d'ascospores mures ne cesse de progresser. Il est donc primordial de bien surveiller les prévisions locales et de couvrir les potentielles infections, suivre attentivement les prévisions de RIMpro et Agrométéo pour positionner au mieux les traitements.
En préventif :
- avant fleur, utiliser maximum 300 g/ha de cuivre métal en mélange avec 4 kg/ha de soufre
- après fleur, préférer Mycosin 8 kg/ha + Soufre 4 kg/ha. A noter que Mycosin a une efficacité secondaire sur le flétrissement bactérien du poirier et le feu bactérien.
En « stop » contre la tavelure, deux moyens possibles :
- Curatio maximum 25 L/ha avant fleur puis maximum 18 L/ha après fleur sur feuillage humide
- Armicarb 4,8 kg/ha ou Vitisan 5 kg/ha + Soufre 4 kg/ha.
Le risque oïdium augmente en l'absence de précititations, de températures douces et de présence d'hygrométrie. Même si vous n'intervenez pas contre la tavelure, réaliser un soufre seul à 4 kg/ha et répéter entre 7 à 10 jours, de manière à protéger les nouvelles feuilles sensibles.

Feu bactérien sur fruits à pépins

Avec la floraison, le risque feu bactérien est présent, surtout dans les zones qui ont déjà subi des attaques les années précédentes. Consulter régulièrement les modèles RIMpro et Maryblyt.
Plusieurs solutions préventives à efficacité partielle sont disponibles : l'argile-sulfurée Mycon-sin, l'antagoniste Blossom protect, le stimulateur des défenses naturelles Vacciplant.

Hoplocampes

A la fin floraison et selon les quantités d’insectes piégés (seuil de 20 à 30 adultes par piège sur parcelle sensible ou à faible floraison), possibilité d’utiliser le Quassan 3 à 4 L/ha, avec effet partiel sur les pucerons.

Eclaircissage des pommiers

Afin de limiter l'alternance et les heures d'éclaircissage manuel, un éclaircissage à l'aide d'un dessicant peut être envisager. L'application doit être réalisée par temps découvert, idéalement le matin mais sur feuillage sec. Il est conseillé de réaliser 2 traitements à 20% et 50% de fleurs ouvertes, avec Armicarb ou Ghekko 10 à 20 kg/ha avec un volume d'eau entre 600 et 800 L/ha. Si la floraison est vraiment importante, une troisième intervention peut être envisagée.
Attention aux risques de roussisure sur certaines variétés comme Gala et Topaz (entre autres).

Maladies fongiques des fruitiers à noyau

Afin de protéger les arbres contre différentes maladies, comme les monilioses sur fruits, l'oïdium ou la maladie criblée, utiliser des mélanges soufre + Mycosin ou soufre + bicarbonate de potassium.

Contrôle du puceron vert du prunier et du puceron noir du cerisier

Réaliser un contrôle en fin de floraison en apportant une attention particulière aux jeunes arbres et aux arbres plus faibles. Le seuil de tolérance est de 3% des tiges attaquées dans les jeunes vergers et jusqu'à 10% dans les vergers agés. En cas de nécessité, il est possible d’employer les acides gras (Natural, Siva, etc) à haut litrage 1000l/ha en conditions chaudes et ensoleillées et si l'attaque est vraiment sévère, le pyrèthre (Parexan N et Pyrethrum FS). Sur cerisier, le Neem-Azal TS est également autorisé.

Pose de la confusion sexuelle

La confusion sexuelle contre la tordeuse orientale du pêcher (Grapholita molesta) et le carpocapse des prunes (Grapholita funebrana) doivent être mise en place. La pose de la confusion pour le carpocapse des  pommes et des poires (Cydia pomonella) et la petite tordeuse des fruits (Grapholita lobarzweskii) doivent être prévues prochainement. Veiller à placer les diffuseurs le plus haut possible sur les arbres et à insister sur les bordures.

Bandes fleuries pour promouvoir les auxiliaires dans les vergers

Le printemps est propice à la mise en place des bandes fleuries, qui attireront les auxiliaires dans les vergers et limiteront la pression des ravageurs tels que la cécidomyie des poirettes, le psylle du poirier, le puceron cendré, le puceron lanigère et bien d’autres. n'hésitez pas à consulter la fiche technique sur cette thématique, disponible gratuitement sur le FiBL shop.

 

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Bulletin arbo n°3 / 25.03.2024

Il est temps de mettre en place les pièges de surveillance et de réaliser des contrôles pré-floraux dans les fruitiers à pépins.

Tavelure sur fruits à pépins

Les prévisions fluctuent, mais surveiller bien les futures périodes humides qui pourraient générées des risques d'infection plus ou moins importants cette semaine : consulter RIMpro ou Agrométéo, afin de positionner au mieux les interventions. Favoriser une couverture préventive des fruitiers à pépins, avec maximum 400 g de cuivre métal ou sur les parcelles qui démarrent la floraison, privilégier un produit à base d'argile (Myco-Sin, Arogem) 6 kg/ha + soufre 4 à 6 kg/ha. En "stop", dans une période de 300 degrés-heures après infection, Curatio 25 L/ha maximum sur feuillage humide ou le mélange bicarbonate de potassium (Armicarb, GHEKKO, Carbofort 4,8 kg/ha ou Vitisan 5 kg/ha) + soufre 4 à 6 kg.

Oïdium sur fruits à pépins

Le stade de sensibilité est atteint, mais d'après le modèle prévisions RIMpro le risque est modéré en raison de l'immaturité des conidies. Néanmoins, il possible dans les parcelles à risques ou à historique, de coupler la lutte avec les interventions préventives contre la tavelure, employer 4 à 6 kg/ha de soufre.

Prévention contre le feu bactérien

Le Vacciplant stimule les défenses naturelles de la plante et est répertorié avec efficacité partielle dans la lutte contre le feu bactérien. Il peut être utilisé dès l'appartition des boutons floraux et jusqu'à la fin floraison, couplé également avec la lutte contre la tavelure.

Moniliose sur abricotiers

Protéger les abricotiers jusqu'à la chute des pétales.

Pose des pièges pour la surveillance de l’hoplocampe

Sur les parcelles où des dégâts d’hoplocampe ont été observés l’année passée, des pièges blancs collants doivent être installés (2-3 pièges par variété) au début de la floraison à hauteur du regard dans les vergers de pommiers, poiriers et pruniers. Des observations sont à réaliser une à deux fois par semaine et permettront d'estimer les populations. Le seuil de tolérance dépend de la variété et de l'importance de la floraison : 20-30 guêpes par piège sur des variétés sensibles (Idared, Boskoop ou Gravenstein) ou si la floraison est faible ; autrement 30-40 guêpes par piège sur d'autres variétés ou si la floraison est abondante. Il est conseillé de les retirer à la chute des pétales pour éviter d’attirer et de piéger les auxiliaires et les pollinisateurs.

Contrôle des pucerons

Les contrôles pré-floraux permettent de décider de la nécessité d’intervenir en pré-floral avec des produits à base d’azadirachtine, en faisant attention aux sensibilités variétales et à la miscibilité du produit. Observer minutieusement surtout les parties basses de la couronne proches du tronc. Le seuil de tolérance est situé à 1% d'inflorescences attaquées.

 

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Bulletin arbo n°2 / 21.03.2024

La période humide annoncée cette fin de semaine est propice aux infections fongiques : intervenir de manière préventive contre la tavelure des fruitiers à pépins et contre la moniliose des fleurs sur abricotiers et pêchers.

Lutte fongique préventive des fruits à noyau

La floraison des abricotiers est très hétérogène cette anné et alors que certains vergers d'abricotiers ont déjà terminé la floraison, pour d'autres le stade de sensibilité est encore bien présent. Pour rappel, il est recommandé de protéger les arbres de manière préventive, du stade bouton blanc jusqu'à la fin de la floraison et la moniliose infecte également les fleurs des pêchers. En raison des perturbations du week-end, un risque accru d'infection à la moniliose sur fleur est à prévoir.
Utiliser le mélange : Bicarbonate de potassium 4.8 kg/ha + Soufre 4.8 kg/ha ; et si la pression est elevée, il est possible d'ajouter du cuvire à hauteur de 300 à 400 g de cuivre métal.

Prévention de la tavelure et l'oïdium pour les fruitiers à pépins

Les fruitiers à pépins ont atteint les stades de sensibilité aux deux principales maladies fongiques : la tavelure et l'oïdium.
Alors que le stock d'ascopsores murs est important, les températures clémentes accompagnées des précipitations annoncées ces prochains jours engendrent un risque d'infection tavelure important pour ce week-end. De manière préventive, utiliser au maximum 400 g de cuivre métal, additionné à du soufre maximum 4 kg/ha pour prévenir également l'oïdium. En "stop", dans une période de 300 degrés-heures après infection, Curatio 25 L/ha maximum sur feuillage humide ou le mélange bicarbonate de potassium 4,8 à 5 kg/ha + soufre 4 kg. Surveiller les prévisions météorologiques locales et consulter les modèles de pronostic RIMpro et Agrométéo pour placer au mieux vos interventions.

 

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Bulletin arbo n°1 / 08.03.24

La végétation se développe très rapidement cette saison: les abricotiers sont en fleur et les bourgeons des fruitiers à pépins laissent entrevoir leurs premières feuilles. Protéger les fleurs des fruitiers à noyau contre la moniliose et les jeunes feuilles de vos fruitiers à pépins déjà contre la tavelure.
Par ailleurs, des prochains créneaux offriront des conditions propices pour appliquer les huiles de débourrement.

Lutte préventive contre la moniliose des abricotiers

La floraison des abricotiers est bien entamée et la protection doit se faire de manière préventive, avant des pluies ou en cas de fortes rosées jusqu'à la fin de la floraison. La moniliose affecte également les pêchers.
Utiliser le mélange : Bicarbonate de potassium 4.8 kg/ha + Soufre 4.8 kg/ha ; et si la pression est elevée, il est possible d'ajouter du cuvire à hauteur de 250 à 400 g de cuivre métal.

Début de la période à risque tavelure pour les fruitiers à pépins

De manière générale, les fruitiers à pépins ont atteint le stade de sensibilité à la tavelure. Les températures clémentes accompagnées de précipitations peuvent d'ors et déjà générer un risque d'infection tavelure. Surveiller les modèles de prévision comme RIMpro (à noter qu'un nouveau modèle spécifique tavelure du poirier est disponible) ou Agrométéo, afin de positionner au mieux les interventions
De manière préventive, utiliser au maximum 400 g de cuivre métal. En "stop", dans une période de 300 degrés-heures après infection, Curatio 25l/ha maximum sur feuillage humide ou le mélange bicarbonate de potassium 4,8 à 5 kg/ha + soufre 4 kg.

Traitement de débourrement aux huiles

Les populations de plusieurs insectes nuisibles se développent beaucoup plus faiblement et moins rapidement après un traitement au débourrement à l’huile minérale ou végétale. Préférer l'huile végétale, non irritante et qui se dégrade plus rapidement. Cette application doit être réalisée par temps chaud, afin de toucher les œufs hivernants lorsqu’ils reprennent de l’activité. L’efficacité est également augmentée avec la quantité d’huile appliquée, mais attention celle-ci diminue avec l’avancement du stade phénologique des arbres, de façon à ne pas nuire à la végétation (risque de brûlures).  On conseille : 3,5% (56 l/ha) aux stades BBCH 51-53 (B-C) de manière à toucher l'acarien rouge, la cochenille diaspine (Pou de San José inclus), la cochinelle lécanine, la cheimatobie, les phytoptes et le phytopte du prunier ; puis 2% (32 l/ha) aux stades BBCH 54-56 (D) contre l'acarien rouge ; et enfin 1% (16 l/ha) aux stades BBCH 57-58 (D3-E) contre l'acarien rouge.
Veiller à bien répartir la bouillie sur l’arbre entier en travaillant avec un haut volume d’eau (min. 1'000L/ha), des buses fines ou en aller-retour. De cette façon, la bouillie atteindra mieux les aspérités du bois. Ne pas intervenir si risque de gelées nocturnes.
Un délai de 5 à 8 jours doit être respecté avant toute autre intervention, hormis le cuivre à maximum 0,1 % qui peut être mélangé avec les huiles.

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Dernière mise à jour de cette page: 04.04.2023

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