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Endives bio: Des maladies peuvent survenir lors du forçage

Nouvelle  | 

Les principales maladies des racines d’endive, des sclérotinioses et des pseudomonas, peuvent provoquer des pertes de qualité et de rendement lors du forçage. L’introduction de normes d’hygiène strictes et de protocoles de nettoyage soigneux ainsi que le respect de mesures préventives peuvent remédier à ces problèmes.

Sclérotiniose sur endive pendant le forçage: FiBL, Ludek Mica

Après plusieurs années de calme, il y a de nouveau eu dans l’installation de forçage un important déchaînement des principales maladies des racines d’endive, c’est-à-dire des sclérotinioses et des pseudomonas. Le développement du mucus bactérien était parfois si intense que la circulation de l’eau dans les bassins de forçage s’est complètement arrêtée et que ce mucus entourait les radicelles des racines d’endive. La croissance des racines infectées s’en est trouvée fortement diminuée, ce qui a souvent provoqué un arrêt du développement des feuilles d’endives et donc des pertes de qualité et de rendement.

Ces grandes difficultés ont fait prendre la décision de prélever des échantillons d’eau et de plantes et de les soumettre à une analyse PCR. Les résultats du laboratoire ont confirmé la contamination des échantillons d’eau avec des bactéries des genres Pseudomonas brassicacearum, Pseudomonas sp. et Pseudomonas monteilii. Dans les échantillons de plantes, c’est par contre une infection avec Pseudomonas marginalis et Pseudomonas allii (dans les rosettes de feuilles) qui a été confirmée, tandis que les échantillons de racines étaient infectés avec la maladie fongique Sclerotinia sclerotiorum.

On peut donc tabler sur ces constatations pour recommander d’introduire dans le forçage des normes d’hygiène plus strictes et des protocoles de nettoyage plus approfondi pour faire diminuer à l’avenir ces infections complexes. Cela exige cependant aussi en plus le respect de mesures essentielles et préventives comme par exemple le choix du site de culture, la rotation des cultures, le choix des variétés et le travail du sol. Il faut en particulier veiller à un enfouissement rigoureux des déchets de récolte dans le sol, car ces déchets peuvent représenter un réservoir d’agents pathogènes indésirables.

Ludek Mica, FiBL

Pour en savoir plus

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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