Plantation des arbres fruitiers haute-tige

La fin de l’automne est le moment idéal pour planter les arbres fruitiers. Le sol a ainsi jusqu’à la fin du mois de février pour bien se raffermir, ce qui favorise le développement des racines. La plantation peut aussi se faire en hiver (périodes sans gel) et au printemps. Les racines des arbres doivent être maintenues constamment humides et protégées contre les rongeurs depuis le départ de la pépinière jusqu’à la plantation en passant par un éventuel stockage intermédiaire avec mise en jauge. Les arbres devraient donc être plantés avec un grillage de protection contre les rongeurs. Cette mesure protège contre les pertes onéreuses de jeunes arbres, mais elle ne libère pas de l’obligation de contrôler périodiquement la présence de rongeurs.

Les fermes bio ont l’obligation d’utiliser des plants biologiques, mais elles peuvent planter jusqu’à cinq arbres haute-tige conventionnels par année si les frais de transport des arbres bio sont excessifs.
Pour les pommiers haute-tige, la culture de variétés résistantes a fait ses preuves comme dans les vergers basse-tige. Elles offrent en effet la meilleure garantie de former des arbres sains et de fournir au moins une partie de fruits de table même si la protection phytosanitaire est plutôt extensive. Comme pour les vergers basse-tige, on recommandera à cet effet des variétés comme Topaz, Otava, Rubinola, Resi, Rajka, et surtout Ariwa. Il y a encore de nombreuses autres variétés rustiques pour diverses utilisations (cf. recommandations variétales du FiBL).

Pour les cerisiers haute-tige, on choisira pour des raisons économiques exclusivement des variétés secouables. On trouve dans cet assortiment des variétés excellentes comme Dolleseppler et Benjaminler, et Wölflisteiner comme variété pollinisatrice. Elles conviennent bien pour la transformation industrielle et sont tolérantes à la moniliose, une maladie redoutée surtout en bio.

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