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Archives Bioactualités 2024

Bioactualités 5|24

Quels genres d’aliments conviennent à quels types d’élevages de poules

Les producteurs qui ont des poules pondeuses doivent se préoccuper d’un thème central : les aliments pour les poules. Les fermes en produisent rarement assez, et il faut souvent en acheter. En agriculture biologique, les aliments pour les animaux doivent correspondre à leur comportement alimentaire naturel et couvrir leurs besoins en éléments nutritifs. Et en plus ils ne devraient pas concurrencer les denrées alimentaires pour les êtres humains («feed no food»). Beaucoup de composants fourragers de production biologique doivent être importés d’Europe. Ce Bioactualités montre que les petites fermes peuvent nourrir leurs poules exclusivement avec des sous-produits des grandes cultures. Pour les grandes entreprises agricoles, on peut recommander l’étude faite par le FiBL avec des poules à deux fins : Les aliments des moulins peuvent être complétés avec du fourrage grossier sans faire diminuer la performance de ponte.

Le paysan bio Guillaume Savoy s’exprime dans une interview au sujet des protestations agricoles suisses. Étant historien, il peut cerner ce qu’il faut retenir des manifestations nocturnes avec des tracteurs, des panneaux signalétiques retournés et des lettres furieuses adressées à l’Office fédéral de l'agriculture. Les phénomènes de ce genre ne sont pas nouveaux – il y avait déjà eu des protestations analogues au milieu du 20ème siècle.

Le délai d’inscription pour le Grand Prix Bio Suisse 2024 court jusqu’au 19 août. Les actrices et acteurs de la production, de la transformation, du commerce et de la recherche qui sont intéressés peuvent s’annoncer. On cherche des idées commerciales ou des projets novateurs et durables dans le domaine du bio en Suisse. Un jury indépendant évaluera les projets.

Lisez la suite dans le magazine ou dans l’édition numérique. Le magazine sera publié le 14 juin 2024.

Bioactualités 4|24

Journée des Grandes Cultures Bio en Suisse romande: des thèmes pour tous

La neuvième édition de la Journée des Grandes Cultures Bio se déroulera les 26 et 27 juin dans le canton de Vaud, et plus précisément dans la région de La Côte avec ses domaines viticoles, vignobles et champs de grandes cultures. Depuis sa création en 2012, la manifestation a acquis une place inamovible dans l’agenda du mouvement biologique suisse. Cette année aussi, elle est l’occasion parfaite pour découvrir des techniques novatrices et des approches agronomiques courageuses. Voici quelques-uns des thèmes que cette journée présentera sur le domaine qui l’accueille: culture sans labour (no-till / semis direct), couverts végétaux et engrais verts, cultures associées et lutte contre des plantes problématiques.

Celles et ceux qui travaillent en agriculture biologique la connaissent, la société Andermatt Biocontrol à Grossdietwil dans le canton de Lucerne. L’entreprise commercialise depuis 35 ans des produits pour la protection phytosanitaire biologique, et elle est aujourd’hui un des leaders mondiaux de la production de virus. Martin Andermatt, alors doctorant à l’EPFZ, et sa femme Isabel Andermatt, vétérinaire, avaient posé la première pierre de ce succès dans leur cuisine d’étudiants, où ils ont élevé des carpocapses des pommes pour lutter contre eux avec le granulovirus.

Bio Cuisine est un nouveau label qui distingue des restaurants qui utilisent particulièrement beaucoup de produits bio. Leur livrer peut être lucratif pour les fermes bio. La provenance des produits est souvent mentionnée sur la carte des mets, et les contrats de livraison de ce genre sont en général conclus pour une longue durée. Actuellement, huit restaurants ont le maximum de trois étoiles; un reportage fait pénétrer les lectrices et les lecteurs dans l’art de la cuisine verte.

Lisez la suite dans le magazine ou dans l’édition numérique.

Bioactualités 3|24

100 ans de biodynamie

En 1924, il y a cent ans, l’anthroposophe Rudolf Steiner a jeté les bases de la biodynamie (l’agriculture biodynamique) quand il a donné son «Cours aux agriculteurs». Les éléments centraux de cette pratique, dont le label Demeter est issu, sont entre autres le compostage des engrais de ferme ainsi que le renoncement aux substances chimiques. La production animale est aussi essentielle: Elle est obligatoire afin de produire des engrais de ferme, et un animal ne doit en aucun cas être écorné. Ce qui frappe particulièrement à l’extérieur et n’est pas controversé est l’utilisation des préparations biodynamiques comme la bouse de corne et la silice de corne. Dans une grande interview, le Président de la Fédération Demeter Suisse, Herman Lutke Schipholt, dit ceci: «Ça agit aussi sans foi profonde.»

Un grand projet sur la diminution de la tourbe en production végétale, qui est soutenu par l’Office fédéral de l'environnement, se déroule jusqu’en 2026. On trouve aussi à bord de ce bateau le FiBL, la Zürcher Hochschule für angewandte Wissenschaften ZHAW, Agroscope ainsi que des fabricants de substrats, des producteurs de plantons et des entreprises maraîchères. Les premiers essais avec 50 ou au maximum 70 pour cent de tourbe n’ont pas montré de différences importantes dans les rendements.

La gesse cultivée, appelée communément lentille d’Espagne, est plus résistante au changement climatique que d’autres légumineuses. Cette culture a été quasiment oubliée, mais elle pourrait regagner en importance dans un avenir relativement proche. Bio Suisse finance encore jusqu’en 2026 le projet «Culture associée lentille d'Espagne – avoine pour l'alimentation humaine» du fonds CGCB (Contributions pour les grandes cultures Bourgeon).

Bioactualités 2|24

La grande rumination

La nouvelle édition du magazine Bioactualités consacre ses articles de fond à la discussion en cours sur la stratégie d’affouragement des ruminants des fermes Bourgeon. Depuis 2022, les ruminants des fermes Bourgeon ne peuvent manger que des aliments fourragers provenant de cultures Bourgeon suisses et une proportion de concentrés de cinq pour cent au maximum. Surtout dans les zones de montagne, il y a des fermes qui se trouvent à cause de cela devant des problèmes. Elles déplorent d’après une enquête entre autres un manque de protéines fourragères et une baisse du rendement de leurs vaches. Le problème n'a pas été supprimé par la solution transitoire décidée en automne 2023 par l’Assemblée des délégués de Bio Suisse, qui est d’autoriser une importation limitée pendant cinq ans de composants protéiques Bourgeon de l’étranger. Le manque de légumineuses à graines bio suisses ainsi que les efforts de sélection tournés vers l’avenir et une meilleure mise en valeur des fourrages grossiers sont aussi des thèmes qui font partie de ce contexte. Ces articles de fond présentent aussi les données actuelles du projet de recherche ReiM du FiBL et de Bio Suisse, projet qui étudie les conséquences des nouvelles directives d’affouragement pour les fermes laitières intensives

Katrin Erfurt signe un article sur un charançon qui est un ravageur relativement nouveau dans les betteraves sucrières. Elle met l’apparition de ce charançon en relation avec la plus grande fréquence des périodes de sécheresse et de canicule qui favorisent l’immigration en Suisse d’espèces exotiques. L’article relate des recommandations de spécialistes pour réagir à ce charançon et à d’autres ravageurs de la betterave sucrière et se termine par une perspective du marché.

Dans la rubrique « Innovations de la pratique », Hans Oppikofer présente la combinaison de machines qu’il a réalisée à partir d’une ramasseuse de pommes et d’une faucheuse double. Pour cette ferme fruitière, cette solution répond à des préoccupations pratiques comme l’amélioration du taux d’utilisation des machines, mais Hans Oppikofer accorde aussi de l’importance à la légèreté de la machine car elle permet de ménager ses sols.

Bioactualités 1|24

L’arbre vu comme partenaire de l’agriculture

Il y a cinq ans l’agroforesterie était encore considérée comme un phénomène marginal. Aujourd’hui il s’agit d’une pratique reconnue comme le montrent bien les articles de fond de cette nouvelle édition du Bioactualités. Les agricultrices et les agriculteurs ont de plus en plus conscience que les systèmes agroforestiers sont un instrument idéal pour adoucir les conséquences du réchauffement climatique mondial. Et encore plus : Les arbres favorisent la biodiversité, créent de bons microclimats et améliorent la fertilité et la structure des sols. L’arbre apparaît de plus en plus comme un allié précieux pour augmenter la résilience de la production agricole. L’agroforesterie moderne représente aujourd’hui en Suisse ente 500 et 600 hectares. Beaucoup d’autres projets sont en planification, et ils vont des céréales ou des légumineuses entre des rangées d’arbres jusqu’à la gestion des pâturages avec des haies forestières.

Il est connu que les champignons mycorhiziens améliorent l’absorption des élément nutritifs par les plantes et diminuent le stress de ces dernières. Une nouvelle étude à laquelle le FiBL participe a testé pour la première fois à grande échelle l’utilisation de tels champignons dans les grandes cultures. Les résultats montrent qu’un quart des champs inoculés avec des champignons fournissent une nette augmentation de rendement qui peut aller jusqu’à 40 pour cent.

La méthode Low Stress Stockmanship permet, à l’aide de techniques simples, de travailler avec les animaux et pas contre eux. Fini le stress – pour les bovins comme pour les hommes. Le Bioactualités donne un aperçu d’un atelier.

 

Dernière mise à jour de cette page: 28.03.2024

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