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Bio Suisse
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La plateforme des agriculteurs et agricultrices bio

Chiffres-clés de ma ferme

  • SAU : 38 ha, altitude : 440 m, sols mi-lourds à lourds
  • Grandes cultures sans bétail
  • Reconversion à l’agriculture biologique en 2014
  • Fumure : engrais verts et sous-semis, engrais organiques du commerce et digestats

Ma rotation des cultures
Cette rotation évolue d’année en année. Le schéma approximatif actuel se présente ainsi :

  1. Blé d’automne
  2. Colza
  3. Blé d'automne
  4. Maïs-grain
  5. Soja, tournesol, pois-orge
  6. Prairie temporaire 1ère année
  7. Prairie temporaire 2ème année

Travail du sol et désherbage mécanique
Je pratique le travail réduit et superficiel du sol à environ 10 cm de profondeur aussi souvent que possible. Mais je ne m’interdis pas des interventions plus profondes si nécessaire, avec la charrue classique ou le cultivateur profond.
Depuis la reconversion à l’agriculture biologique, j’ai développé mon parc de machines, souvent par achats d’occasions, afin de parer aux différentes situations que je rencontre sur ma ferme. Etant relativement décentré et isolé d’autres agriculteurs bio avec lesquels je peux collaborer, il m’a semblé que c’était la bonne solution à court terme.
Toutefois, depuis 2016, avec les agriculteurs bio situés au Sud-Est de de la ville de Genève (alors que je me trouve au Nord-est de l’agglomération),  nous avons créé un groupement pour l’achat de deux sarcleuses performantes à caméra (pour les interlignes de 50 et 75 cm).

Engrais verts
Avant le maïs-grain, je cultive un engrais vert performant pour régénérer le sol et lui amener de l’azote. Idéalement, des plantes qui poussent bien à l’automne et ensuite un trèfle violet qui poussera au printemps.

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Sous-semis

Il arrive souvent qu’on sarcle avec succès le tournesol et le maïs : à la fermeture des rangs, le sol est donc propre à presque 100 %, y compris sur la ligne. A ce moment-là, les choses peuvent se gâter : de nouvelles germinations de mauvaises herbes peuvent envahir complètement le sol. Pour éviter cela, et pour contribuer à l’entretien de la fertilité de mes sols, je tente depuis trois ans d’identifier des sous-semis qui fonctionnent bien dans mes conditions. Même si les résultats varient d’année en année, j’ai fait d’excellentes expériences. Les photos ci-contre parlent pour elles-mêmes.

L’essai de travail réduit du sol

De 2014 à 2016, dans le cadre du réseau AGRIDEA / FiBL, j’ai partagé une parcelle en deux. Sur une partie, j’ai systématiquement pratiqué le travail réduit (superficiel) du sol, à environ 10 cm de profondeur, avec ou sans retournement. Sur l’autre partie, j’ai toujours labouré à 18 à 22 cm de profondeur. Voici les cultures pratiquées et leurs rendements.

Essai de travail du sol, 2014 à 2016, parcelle « Sur le mur »
Année Climat Culture Travail du sol (Nombre d’interventions) *   Rendements (dt/ha)  
      Travail réduit (10 cm) Labour (20 cm) Travail réduit (10 cm) Labour (20 cm)
2014 Sec jusqu’en juillet, puis normal Maïs-grain 5 3 57.5 79.7
2015 Très sec Soja 3 2 11.7 11.8
2016 Très humide Blé d'automne 2 2 30.9 31.3
* Depuis le déchaumage de la culture précédente (ou, selon le cas, depuis la destruction de l’engrais vert) jusqu’au semis de la culture

En ce qui concerne le travail superficiel du sol, j’estime l’avoir bien maîtrisé : à la mise en place des cultures, la partie de parcelle en travail superficiel était aussi propre que la partie de parcelle en labour classique. C’est après la levée des cultures que les choses deviennent parfois un peu plus difficiles. En effet, en ce qui concerne les cultures de printemps comme le maïs et le soja, je peux avoir de fortes levées de millets dans le procédé « travail superficiel ». Par contre, pour les semis de céréales d’automne, ces trois années d’essai m’ont montré que le travail superficiel du sol marche probablement bien dans mes conditions.

Rapport d'essai 2014
Rapport d'essai 2015

Les céréales anciennes

Depuis 2016, je me suis associé au projet céréales anciennes du FiBL.
Ce projet m’intéresse pour les raisons suivantes. Actuellement, les producteurs sont payés à la protéine et nous savons que les exigences seront difficiles à respecter pour les producteurs sans bétail. De plus, les engrais du commerce ne libèrent pas bien leur azote au printemps.
Revenir à des variétés anciennes, plus tardives ou moins exigeantes, semble être une solution.
De plus, certaines variétés anciennes ont une qualité de panification meilleure, même à des taux de protéines plus bas.

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Mes pratiques agricoles actuelles

En 2014, j'avais beaucoup d’interrogations sur les pratiques en agriculture biologique. Je pense que ce sont ces questionnements qui retiennent les agriculteurs conventionnels de passer en bio.
En 2016, je suis plus serein bien que des échecs soient évidents. Il faut réapprendre à réfléchir en termes de précocité, en termes de compétition des herbes, en termes de dates de semis et de récoltes.
Il reste encore beaucoup à faire et à essayer. L’agriculture biologique rapproche les gens et c’est une chance pour ceux qui souhaitent s’investir.

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Dernière mise à jour de cette page: 29.09.2016

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