Film : le drone est un nouvel outil pour le vigneron
La Valaisanne Mélanie Besse traite 4,5 hectares de vignes en terrasses à l’aide d’un drone, selon un programme bio. Elle réalise à l’aide de ce nouvel allié une cinquième série de traitements à base de cuivre et de soufre, pour protéger son vignoble des maladies cryptogamiques.
Mélanie Besse est ainsi l’une des premières professionnelles – et la seule femme – en Suisse à traiter elle-même, selon un programme bio, l’ensemble de son domaine avec un drone. Elle utilise depuis ce printemps un drone T16 de la marque DJI, équipé de 6 rotors. D’un poids de 41 kg à pleine charge, l’engin atteint une précision de quelques centimètres, que ce soit en termes d’altitude ou de longitude. Certes moins rapide qu’un hélicoptère capable de traiter 5 hectares en 15 minutes, le drone et son réservoir de 16 litres peut tout de même traiter 1000 à 1600 mètres carrés en quatre minutes, soit 45 minutes par hectare. «J’effectue des traitements de 150 litres à l’hectare, à 5 km/h de moyenne», précise Mélanie Besse, qui estime que chaque vol dure entre 6 et 8 minutes.
La jeune femme a bénéficié de l’accompagnement de Sébastien Micheloud, qui traite par ailleurs sous contrat avec ses cinq drones une bonne grosse centaine d’hectares dans les vignobles genevois, vaudois et valaisans. L’investissement à consentir pour une telle machine s’élève à 40 000 francs, comprenant l’appareil, l’accès aux images du vignoble ainsi que la formation.
Pour en savoir plus
Reportage dans Bioactualités 7/2020 (rubrique Magazine Bioactualités)
Bulletin viticulture bio (Rubrique arboriculture)
Viticulture bio (rubrique cultures)