Agneau bio

La production de viande d’agneau est écologiquement judicieuse. En effet, les moutons et les agneaux peuvent être élevés aux endroits où les grandes cultures, les cultures maraîchères ou l’arboriculture pour l’alimentation humaine directe ne sont pas possibles. Les moutons sont par ailleurs importants pour la préservation de nos pâturages. La surcharge de travail du producteur bio pour l’élevage et l’alimentation conformément aux directives du Bourgeon est relativement faible.

Malgré cela, le cheptel ovin en Suisse jusqu’en 2016 a diminué pour être de 340’000 animaux, dont environ 68’000 étaient des animaux Bourgeon. Cela correspond environ à un cinquième comme auparavant. Le nombre de moutons traits a cependant augmenté.

Bell est le principal acheteur des agneaux Bourgeon. Mais aussi des petites boucheries achètent des agneaux. 

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Il est aussi possible de vendre les agneaux bio dans le canal de Terra Suisse (lire sous agneaux d'alpage).

Les ventes limitées d’agneaux Bourgeon s’expliquent principalement par la concurrence à prix très bas d'Irlande, d’Australie et de Nouvelle-Zélande qui sature le marché suisse avec du baron d'agneau désossé et donc facilement commercialisable.

Les producteurs d’agneaux Bourgeon qui ont pu conclure un contrat de livraison à Bell avec Schneider Vieh & Fleisch AG, sont en règle générale satisfaits. Pendant les périodes de faible offre, c’est-à-dire en été et autour de Noël, un supplément fixe est versé pour les agneaux produits sous contrat. Mais cela implique une gestion correspondante de la production afin de pouvoir proposer des agneaux prêts à l’abattage en été.

Pour commercialiser les bêtes sous le Label Bourgeon ou sous le Label agneaux de montagne de Coop, une taxation minimale T2 est exigée. 

Commercialisation

L'offre en agneaux est toujours particulèrement forte après la saison d'alpage, et l'expérience montre que toutes les bêtes ne peuvent pas être vendues sur le marché bio. Les agneaux des alpages Bourgeon ne sont actuellement pas vendus avec le Bourgeon ou un autre label bio dans les étals des supermarchés parce que chaque étal devrait être certifié individuellement. Voilà pourquoi il faudrait penser à utiliser d’autres labels pour la commercialisation, ceci afin de s’assurer un supplément de prix (comparable au prix de référence valable en bio), p.ex. Pro Montagna de Coop ou agneaux d’alpage de IP-Suisse. Pour tout renseignement, les producteurs seront bien inspirés de s’adresser à leur marchand de bétail ou IP-Suisse. Une taxation minimale de T2 est aussi exigée pour les agneaux de montagne et d’alpage. Les tarifs en vigueur sont ceux des différents acheteurs