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Des altises dans différentes cultures de plantes aromatiques

Les altises du genre Longitarsus (Longitarsus lycopi et L. ferrugineus) surviennent depuis plusieurs années dans les cultures de plantes aromatiques en Valais. Ces dernières années, il y a aussi eu des dégâts d'altises dans des cultures de plantes aromatiques plus au nord. Ces coléoptères apprécient particulièrement les espèces du genre Mentha telles que la menthe poivrée, la menthe bergamote et la menthe à feuilles rondes, mais aussi la monarde et la mélisse citronnelle. Il convient de contrôler régulièrement les peuplements afin de détecter à temps toute infestation et de l'endiguer de manière ciblée.

Reconnaître les altises du genre Longitarsus

Les altises du genre Longitarsus ressemblent fortement aux altises du chou en matière de taille et de forme, et atteignent une longueur de 2 à 4 millimètres. Toutefois, elles se distinguent par leur couleur: alors que les altises du chou sont généralement noires et présentent, selon l'espèce, des bandes jaunes sur leur carapace, les altises du genre Longitarsus ont des reflets de couleur bronze. En outre, ces dernières ont une moindre tendance à sauter.

Les dégâts se manifestent sous la forme de trous et de morsures «en fenêtre» sur les feuilles. Une infestation peut être particulièrement problématique dans les cultures fraîchement récoltées, car les coléoptères peuvent retarder la repousse de plusieurs semaines.

Dans la pratique, il a été observé que les jeunes peuplements de plantes aromatiques, grâce à une plus grande vitalité, compensent nettement mieux les dégâts que ceux en place depuis quatre à cinq ans.

Détection précoce grâce à la surveillance des populations

Pour qu'une éventuelle infestation soit détectée à temps, il convient de commencer à surveiller les populations vers la fin mai. Pour ce faire, installer deux à trois pièges jaunes de 10 x 25 centimètres par are et les contrôler chaque semaine.

Comme l'intensité d'infestation peut varier fortement au sein du champ, les pièges jaunes doivent être placés le plus uniformément possible sur l'ensemble du champ. En cas de présence avérée d'altises, il convient de surveiller plus étroitement également les plantes pour détecter d'éventuels dégâts. En cas de dégâts considérables aux cultures, il est judicieux de prendre des contre-mesures.

Moyens de lutte biologique

Les filets de protection des cultures ne sont efficaces que s'ils sont posés dès le début de la culture et ne sont retirés que pour les mesures d'entretien et de récolte. De cette manière, il est possible d'empêcher systématiquement l'immigration des coléoptères.

Quant aux mesures de lutte directe, la substance active spinosad (p. ex. «Audienz» ou «Spintor») est autorisée dans les cultures de plantes aromatiques pour lutter contre les chrysomèles et les altises (0,2 litre par hectare, délai d'attente d'une semaine, maximum trois applications par an). Le spinosad étant dangereux pour les abeilles, son utilisation exige un soin particulier (dernière mise à jour: 01/2025). Le FiBL mènera en 2025 un essai portant sur l'utilisation de produits phytosanitaires alternatifs pour la lutte biologique contre les altises dans les plantes aromatiques.

Tino Hedrich, FiBL

Pour en savoir plus

Liste des intrants (Téléchargements et boutique en ligne du FiBL)

 

Dernière mise à jour de cette page: 03.03.2025

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