Interactions entre le génotype et l’aliment (Module 4)

Outre l’alimentation, la génétique joue elle aussi un rôle non négligeable en matière de performance et de qualité de la viande et de la graisse. Une étude sur les interactions entre le génotype et l’aliment visait à évaluer si certains verrats d’élevage sont mieux adaptés à une alimentation 100 % bio que d’autres. Pour ce faire, dans le cadre d’une épreuve en station à Suisag, le centre de prestations et de compétences de la branche porcine suisse, les descendants de 13 verrats ont été examinés. Les porcs recevaient soit l’aliment témoin (conventionnel) soit un aliment 100 % bio. L’essai a fourni des données exploitables sur les descendants de onze verrats.

Des interactions entre le génotype et l’aliment n’ont été observées que pour deux paramètres, à savoir la perte à la cuisson et le rendement à l’abattage. Les animaux qui ont reçu l’aliment bio présentaient des accroissements journaliers inférieurs de 50 g/jour, une moindre épaisseur de viande, un rendement plus faible à l’abattage ainsi que des teneurs en PUFA supérieures de 3 % dans le lard dorsal. La teneur en graisse intramusculaire était elle aussi plus élevée chez les animaux ayant reçu l’aliment bio. En fonction du paramètre, les résultats obtenus par les descendants des verrats d’élevage pouvaient fortement varier. Cela a permis de démontrer qu’en vue de la durabilité et de la préservation des ressources ainsi que du respect de la qualité de la viande et de la graisse, malgré le manque d’interactions, il serait bénéfique de prendre en compte des critères plus précis lors du choix des verrats d’élevage dont les descendants sont destinés à l’élevage bio. Les résultats obtenus ne permettent pas d’identifier des lignées adaptées à l’agriculture biologique, mais ils fournissent des indices pour des examens supplémentaires.

Problématique (Modul 4) (en allemand)

Réalisation et données collectées (Modul 4) (en allemand)

Résultats (Modul 4) (en allemand)