Renoncer au labour pour contribuer à protéger le climat?

La recherche sur la question des possibilités d’intégrer le travail réduit du sol aux systèmes de l’agriculture biologique a démarré il y a quelques dizaines d’années. Il a été prôné entre autres comme mesure pour diminuer le changement climatique. Cela doit être le cas grâce à une augmentation du stockage de carbone dans le sol ainsi qu’à une moins grande consommation de carburant que pour le travail du sol avec labour.

Le renoncement au labour améliore la structure du sol
Des nouvelles constatation montrent cependant que – en considérant l’ensemble du profil du sol – le stockage de carbone peut être aussi bien plus haut que plus bas qu’avec le travail du sol avec labour et qu’il dépend des conditions du site. D’autres avantages du travail réduit du sol sont par contre quant à eux suffisamment prouvés, par exemple l’augmentation de l’accumulation de carbone dans la couche arable du sol qui a pour effet d’en améliorer la structure. Cela peut protéger le sol contre l’érosion et diminuer les conséquences du changement climatique comme les pluies extrêmement intenses et les sécheresses.

Les épandages de lisier diminuent les émissions de gaz à effet de serre
Das le but de poursuivre le développement du travail réduit du sol en agriculture biologique, un essai au champ a été mis en place sur le domaine bio du Schlatthof à Aesch BL pour étudier les influences du travail du sol (avec ou sans labour) et de la fumure (lisier ou fumure minérale comme référence). Dans cet essai, le potentiel de diminution des émissions de gaz à effet de serre et d’économies au niveau de la consommation d’énergie grâce au travail réduit du sol par rapport au labour était plutôt faible. Le type de fumure a eu une influence nettement plus élevée: plus de 50 pour cent de moins d’émissions de gaz à effet de serre et 40 pour cent de diminution de la consommation d’énergie avec les épandages de lisier par rapport à la fumure minérale.

Meike Grosse, FiBL

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