En prévision de la prochaine saison d’estivage, une question se pose : sur quels alpages les animaux bio passent-ils l’été ? Dans le cas idéal, cela devrait avoir lieu sur un alpage bio. Si cela n’est pas possible, il est autorisé de faire alper par exemple des vaches sur des alpages non bio, à condition que l’Ordonnance sur les contributions d’estivage, section 4 (« Exigences concernant l’exploitant »), soit respectée. Les animaux alpés sur des alpages conventionnels gardent leur statut bio, mais le lait et les produits laitiers produits par ces animaux ne peuvent pas être commercialisés avec le bourgeon.
Les animaux vivants ainsi que la viande et les produits à base de viande ne peuvent être commercialisés avec le bourgeon que si l’animal concerné est détenu sur une ferme bourgeon avant et après l’estivage. Le lait et la viande peuvent être commercialisés sans problème avec le bourgeon dès le 1er jour du retour sur la ferme bourgeon.
Si des porcelets bio sont estivés sur un alpage non bio, ils perdent leur statut bio. Les porcelets livrés par une ferme bio à un alpage non bio pour la durée de l’estivage peuvent provenir d’un élevage non bio. A fin de l’estivage, la ferme bio peut reprendre les porcs estivés sur l’alpage non bio, mais ils doivent être commercialisés en conventionnel.
Sur des exploitations d’estivage bourgeon, la totalité des animaux appartenant à l’exploitation doivent avoir le statut bio, afin que les produits laitiers puissent être commercialisés avec le bourgeon. Les porcs estivés sur un alpage bio doivent provenir d’un élevage bio.
Pour en savoir plus
Cahier des Charges de Bio Suisse, Parti II, chap. 1.1.8 et art. 4.4.5.2
Ordonnance sur les paiements directs art. 26–34
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