Dans les fermes bio, la diversité se manifeste aussi par le fait que, en plus des animaux agricoles proprement dits qui représentent des branches de production à part entière, on y trouve souvent aussi des animaux d’agrément.
Le Cahier des charges de Bio Suisse (Partie II, art. 1.1.1) précise qu’il s’agit d’animaux d’agrément si les conditions suivantes sont remplies par tous les animaux d’une catégorie animale:
- l’élevage ne présente aucun caractère commercial
- les animaux sont inscrits aux contributions SRPA et aux contributions SST pour les lapins
- aucun produit de ces élevages d’animaux n’est commercialisé.
L’alimentation et les conditions d’élevage des animaux d’agrément doivent respecter intégralement le Cahier des charges. Cela signifie par exemple que si la fille du chef d’exploitation élève trois lapins, ils doivent manger non seulement du foin de la ferme mais aussi des graines bio. Les moutons et les chèvres doivent pouvoir accéder à un parcours en hiver et à un pâturage en été. Les volailles d’agrément doivent avoir une place de grattage sèche et un poulailler propre et assez grand, et leur alimentation (farines et grains) doit être de qualité bio.
Pour les animaux d’agrément, il est exigé de tenir uniquement les registres exigés par les dispositions légales. Il n’est pas nécessaire d’enregistrer des informations supplémentaires. Les contrôleurs ne vérifient pas la provenance des animaux d’agrément. Tout est donc parfaitement en ordre si votre fille ou votre fils revient tout joyeux à la maison avec une chèvre conventionnelle reçue en cadeau!