La disponibilité des céréales Bourgeon suisses devrait continuer d’augmenter au cours des prochaines années puisque les surfaces des cultures bio qui sont cultivées selon le Cahier des charges de Bio Suisse continuent de progresser. Les prix de référence doivent rester aussi stables que possible même si les proportions de production suisse augmentent. Les différences de prix entre les produits suisses et importés impliquent que l’ensemble de la filière des denrées alimentaires soit prête à supporter le renchérissement du mix des matières premières qui en résulte. La planification de la production doit en principe toujours se faire en discussion avec les acheteurs. L’épeautre doit de préférence être réservé aux régions marginales où on ne peut pas cultiver du blé. Pour la récolte 2019, il faut vérifier les possibilités d’écoulement de l’épeautre. Un contrat de prise en charge est absolument indispensable pour le blé panifiable de reconversion. Les conditions de prise en charge correspondent pour 2018 aux dispositions de l’interprofession Swiss granum.
À partir de la récolte 2018, une contribution de dix centimes par décitonne sera prélevée auprès des producteurs, des transformateurs et du commerce pour assurer le financement des essais variétaux de blé panifiable bio effectués par Agroscope.
Il a en outre été décidé de prolonger d’une année le paiement d’après la teneur en protéine. Le paiement d’après la teneur en protéine a été introduit depuis la récolte 2016 pour trois récoltes (2016, 2017, 2018).
Pour en savoir plus:
Céréales panifiables bio (rubrique Marché)
Communiqué de presse (site internet de Bio Suisse)