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Le marc de vin rouge peut-il aider à combattre les vers ?

Nouvelle  | 

Les petits ruminants doivent souvent faire face à des infestations de vers. L’affouragement de plantes riches en tanins est coûteux. Le marc de raisin, un sous-produit de la vinification, pourrait offrir une alternative. Des questions concernant les valeurs nutritives et l’acceptation par les agneaux restent encore à éclaircir.

Le marc affouragé se composait principalement de peaux et de pépins. Photo : FiBL, Thomas Alföldi

Dans l’élevage de petits ruminants, les vers parasites représente un défi important. Bien que les tanins disposent d’un certain potentiel, l’usage de plantes fourragères qui en contiennent, comme par exemple l’esparcette, s’est révélé jusqu’à présent inefficient en raison du rapport coût-bénéfice défavorable.

Le marc : un sous-produit abordable

Le marc de raisin, un sous-produit agricole de la vinification peu onéreux, pourrait représenter une alternative. Le FiBL a mené un essai d’alimentation avec le centre agricole de Viège, afin d’étudier l’influence du marc de vin rouge sur la contamination par les vers et l’évolution du poids vif des agneaux.

Alternative moyennement consommée par les agneaux

Deux groupes d’agneaux ont reçu du foin à volonté, un peu de concentrés et du marc de raisin leur était distribué deux fois par jour. Deux autres groupes témoins ont suivi le même régime, mais sans marc. Le marc n’a été que moyennement consommé par les animaux, peut-être en raison du gout alcoolisé et des pépins. L’acceptation a pu être augmentée en y mélangeant du sucre de table.

Les valeurs nutritives du marc n’étaient pas toujours claires ; outre 12 pourcent de matière azotée, il contenait aussi jusqu’à 50 pourcent de matières ligneuses. Tant les valeurs nutritives que la consommation journalière, de seulement 77 grammes de marc par agneau et par jour, ont été plus faibles qu’attendues.

Pas de changement au niveau de la contamination par les vers

Durant les cinq semaines de l’essai d’alimentation, aucune différence n’a été constatée entre les groupes en ce qui concerne la contamination par les vers ou l’évolution du poids. Afin de mieux comprendre l’aptitude du marc en tant qu’aliment fourrager, il faudra encore étudier dans quelle mesure des marcs de raisin de diverses origines se différencient du point de vue des valeurs nutritives et de l’acceptation par les animaux. 

Steffen Werne, FiBL

Pour en savoir plus

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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