Il y a plusieurs modifications en plus de la règle de l’affouragement 100 pourcents Bourgeon suisse pour les ruminants, qui entre en vigueur l’année prochaine après l’écoulement du délai transitoire. Depuis 2021, les chef-fe-s d’exploitation qui souhaitent reconvertir leur domaine doivent suivre cinq jours de cours d’introduction et de formation continue. Nouveauté: Les cours proposés par les organisations membres de Bio Suisse peuvent maintenant être comptés. Ils doivent contenir des thèmes spécifiquement bio et être donnés en recourant à des spécialistes.
Il y a aussi des changements pour la production végétale. Les producteurs Bourgeon ont depuis 2022 la possibilité de compter comme étant couvertes toute l’année de végétation les surfaces sur lesquelles ils cultivent et enfouissent plusieurs engrais verts de suite, ceci afin d’atteindre la proportion d’herbages qui est exigée. Cette variante se veut arrangeante pour les exploitations qui ont peu de bétail et celles qui appliquent les principes de l’agriculture régénératrice.
Diminution du cuivre en viticulture
Bio Suisse a aussi modifié son règlement pour la viticulture. En Suisse, les vigneronnes et les vignerons Bourgeon s’en sortent de plus en plus souvent avec moins de 4 kilos de cuivre pur par hectare et par année. Les dosages plus faibles sont rendus possibles grâce à des techniques d’application améliorées, à des modèles prévisionnels et à l’augmentation des cépages résistants. La quantité de cuivre pur répartie sur 5 ans a donc été diminuée. À partir de l’année prochaine, il ne faudra pas dépasser la quantité maximale répartie sur 5 ans de 3 kilos de cuivre pur par année et par hectare de l’ensemble de la surface de vigne du domaine.
En ce qui concerne la production animale, il y a entre autres des petites modifications pour les poulettes et les poules pondeuses. Les exigences pour l’aménagement de la zone à climat extérieur (ACE) de ces deux types d’élevages ont été harmonisées et complétées. Les ACE doivent dans les deux cas comporter un bain de poussière, une litière appropriée et des surfaces surélevées, de préférence des perchoirs. Les surfaces surélevées sont un grand plus pour le bien-être animal.
Vous trouverez ici toutes les modifications des directives du Cahier des charges: Promulgations (Bio Suisse)
Sara Gomez, Bio Suisse