La production du lait bio est soumise depuis le 1er janvier 2022 à de nouvelles directives plus sévères (voir ci-après) et qui renchérissent la production. Les organisations de producteurs négocient depuis l’automne passé avec leurs acheteurs pour obtenir une augmentation de prix.
Thomas Herwig, le président du Groupe spécialisé Lait de Bio Suisse, est content du résultat des négociations: «Je suis heureux que, malgré des coûts supplémentaires importants dans la transformation, nos partenaires commerciaux soient prêts à nous soutenir dans la mise en place de ces directives plus strictes. Ils fournissent de cette manière une contribution importante à la reconnaissance de cette plus-value par l’ensemble du marché.» Il faut en effet pouvoir compter sur l’engagement de l’ensemble de la branche pour atteindre des objectifs aussi ambitieux que ceux qui ont été prescrits par l’Assemblée des délégués de Bio Suisse, conclut Herwig: «Cette augmentation de prix prouve que c’est le cas.»
Le renforcement des directives crée des plus-values pour le bio
Les prix aux producteurs augmenteront le mois prochain de 4 centimes pour le lait bio d’ensilage et de 5 centimes pour le lait bio de non-ensilage. Ce dernier est essentiellement utilisé pour la fabrication de fromages. Les paysannes et paysans Bourgeon sont soumis depuis cette année à une particulièrement rude épreuve, car ils doivent nourrir leurs ruminants (vaches, chèvres et brebis) avec 100 pourcents de fourrages bio Bourgeon suisses, et la proportion d’aliments concentrés ne pourra plus dépasser le maximum de 5 % (auparavant 10 %, le Bio-EU maintient les 50 %). En misant entièrement sur l’herbe pour la production laitière, Bio Suisse offre un plus pour le bien-être animal, le climat et la biodiversité.
Source: Communiqué de presse du Bio Suisse du 20 janvier 2022
Pour en savoir plus
Lait bio (rubrique marché)
Agriculture Biologique: Les Nouvelles Règles pour 2022 (Boutique du FiBL)