Les acheteurs de porcs de boucherie bio n’en reçoivent pas assez au printemps et en été, et l’offre augmente en automne au moment où se termine le pic de la demande pour les grillades. Ce n’est pourtant que si les productrices et les producteurs livrent davantage de porcs de boucherie au printemps et au début de l’été qu’il sera possible de négocier avec les acheteurs une augmentation des contingents annuels.
Si on veut éviter un effondrement des prix, il ne faudrait faire saillir pour l’automne et l’hiver que les meilleures truies et réduire un peu les effectifs qu’il faudrait ensuite remonter en été avec des jeunes truies pour produire davantage de porcs de boucherie pour le printemps. Ceux qui veulent acheter des remontes doivent les commander assez tôt à une ferme bio (voir Porcs bio dans la rubrique Marché). Il y a actuellement peu de fermes bio qui vendent des remontes car beaucoup de producteurs produisent eux-mêmes leurs remontes.
Il est actuellement possible de remplacer dix pourcents de l’effectif par des truies conventionnelles non portantes s’il n’y a pas assez de remontes bio. La possibilité de favoriser l’élevage bio en obligeant les producteurs à avoir 100 pourcents de remontes bio est en discussion. L’année passée, SUISAG a élaboré en collaboration avec des productrices et des producteurs un indice bio pour les lignées maternelles de production de verrats d’IA. Bio Suisse et SUISAG proposent aux productrices et aux producteurs le 25 janvier dans le cadre de PROBÉTAIL un cours (en allemand) sur la production de ses propres remontes. Michèle Hürner, Bio Suisse
Pour en savoir plus
Porcs bio (rubrique Marché)
Cours (en allemand) sur la production de ses propres remontes le 25 janvier 2018 à Sempach LU (rubrique Agenda)