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La culture en bande réunit production et diversité paysagère

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La culture en bandes favorise la diversité dans les champs et permet en même temps une utilisation plus efficiente des surfaces agricoles. En Suisse, le FiBL et Agroscope testent dans des essais au champ effectués avec des agriculteurs-trices comment cette approche fait ses preuves tant du point de vue de la production que de l’écologie.

La culture en bandes permet une protection contre l’érosion dans les sites en pente et apporte de la diversité dans le paysage. Photo: FiBL, Tobias Gelencsér

La culture en bandes est une possibilité d’augmenter la diversité paysagère et, en même temps, de maintenir les surfaces complètement en production. Les champs sont pour ce faire divisés en bandes dont la largeur est un multiple de la largeur de travail des machines. Sur ces bandes, deux cultures ou plus alternent l’une à côté de l’autre. Cela peut s’effectuer en suivant le rythme des saisons ou en bandes dont l’emplacement est fixe.

Essais de recherche appliquée

En collaboration avec des agriculteurs-trices, le FiBL et Agroscope étudient depuis 2023 dans le contexte suisse comme la culture en bandes peut être mise en œuvre dans la pratique et si elle présente des avantages pour la production et la biodiversité. Ce projet, qui est soutenu par l’OFAG et la Fondation Sur-la-Croix, est effectué en conditions bio. Le groupe de travail a commencé avec la variante saisonnière dans actuellement 13 essais au champ situés sur des domaines agricoles.

Effets positifs sur les pommes de terre et les betteraves sucrières

La réalisation fonctionne bien. Un point critique se trouve dans les différents systèmes GPS des entreprises de travaux agricoles et dans la largeur de travail des moissonneuses-batteuses. On a pu jusqu’à présent rassembler des indices d’effets positifs sur les betteraves sucrières par la protection contre le vent (si les bandes de cultures sont disposées perpendiculairement à la direction du vent), mais aussi un retardement de la propagation des maladies cryptogamiques dans les pommes de terre et les betteraves sucrières. Il y a aussi eu une tendance à la diminution des dégâts d’altises dans les betteraves sucrières. Les rendements étaient en moyenne semblables.

Baisse de rendement due au méligèthe du colza

Dans le colza cultivé en alternance avec un mélange de féverole et d’avoine, les bandes ont attiré des insectes ravageurs volants, surtout les méligèthes. En comparaison avec le champ de référence d’une surface d’au moins 0,5 hectare, il y a eu une baisse de rendement d’en moyenne 18 pour cent. Au chapitre des auxiliaires, l’emplacement a eu pour toutes les cultures une influence plus grande que celle de la grandeur du champ. Les prochaines années de mesures permettront de consolider la constatation des effets.

Maike Krauss, FiBL

Pour en savoir plus

Projet culture en bande (fibl.org, en allemand)
Grandes cultures (rubrique cultures)

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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